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Le retour des pierres de couleurs

19 Septembre 2011 | Par Claire Fages | Le marché des pierres précieuses

Le retour des pierres de couleurs

Publié le par Claire Fages

lundi 19 septembre 2011

Le renouveau des pierres de couleurs

 
 Des bijoux en pierres de couleurs

 
Par Claire Fages

Ce lundi 19 septembre 2011 débute le salon international de la bijouterie à Hong Kong. L'Asie contribue pour beaucoup à l'engouement croissant pour les pierres de couleur.

Rubis, saphirs, émeraudes rencontrent un succès grandissant mais aussi les pierres moins prestigieuses, comme la tourmaline ou la tanzanite. Les pierres précieuses de couleur sont de plus en plus recherchées par les nouveaux riches en Chine. Un signe : les courtiers et les grossistes de tous les continents, dont les Français, seront présents au salon de la bijouterie à Hong-Kong. Même engouement en Inde, où en outre arborer une pierre de couleur, comme le saphir jaune, porte bonheur.

La demande s'accroît à mesure que le diamant et l'or deviennent hors de prix. C'est d'ailleurs pour cette raison que les pierres précieuses de couleur se changent à leur tour en véritable placement : aux Etats-Unis, des courtiers proposent désormais aux investisseurs de diversifier leur portefeuille en y incluant un assortiment de pierres précieuses. Un placement qui n'est pas sans danger étant donné la difficulté d'évaluer une pierre de couleur : outre le nombre de carats et la taille, l'aspect est évidemment plus compliqué à standardiser que celui du diamant. Pourtant, la demande est telle en pierre de couleur que l'offre est de plus en plus à la peine.

L'extraction de ces pierres et minéraux, du Sri Lanka à Madagascar, est le fait de petits acteurs miniers, des franc-tireurs qui n'ont pas le capital des géants du diamant. La pénurie de pierres de couleur est réelle, et parfois accentuée par les embargos, comme celui qui frappe le rubis de Birmanie aux Etats-Unis. Alors que la pénurie de diamant est depuis longtemps organisée par un oligopole de producteurs comme le Russe Alrosa ou le Sud-Africain De Beers. Un oligopole qui tend à se fissurer puisque De Beers vient d'accepter que le Botswana vende une partie de ses diamants sans passer par elle. Cela pourrait dans l'avenir ôter un peu de son lustre au diamant et donner encore plus d'éclat aux pierres de couleur. Aujourd'hui, les plus beaux rubis s'échangent jusqu'à 150 000 dollars le carat, deux fois leur prix de 2009. Les pierres de couleur, si prisées avant le triomphe très orchestré du diamant au XXe siècle, semblent prendre leur revanche.

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