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Etymologie : Du latin "caelestis" (céleste), en référence à sa couleur bleue caractéristique. Première mention scientifique par le minéralogiste Werner en 1798.Formulation chimique : Sulfate de strontium, SrSO4. Peut contenir des traces de calcium ou de baryum.Deux Variétés principales : Célestine barytifère (Sr,Ba)SO4 et Célestine calcique (Sr,Ca)SO4
- Système cristallin : Orthorhombique.- Classe cristalline : Dipyramidale (mmm).- Habitus : Cristaux tabulaires ou prismatiques, souvent maclés. Critaux bipyramidaux allongés, en veines fibreuses, en nodules géodiques, en agrégats terreux, en masses granulaires ou en rares concrétions. Pinacoïde prismatique.- Clivage : Parfait selon {001}, bon selon {210}- Cassure : Conchoïdale à irrégulière.- Couleur : Bleu profond, bleu ciel, peut être incolore, blanc ou gris.- Indice de réfraction : nα=1.619-1.622, nβ=1.622-1.624, nγ=1.630-1.632 - Biréfringence : 0.009-0.011
La célestine, bien que rarement utilisée en joaillerie en raison de sa faible dureté (3-3.5 sur l'échelle de Mohs), peut être identifiée à l'aide d'une série d'instruments gemmologiques standard.
Loupe 10x : le premier instrument à utiliser pour la célestite. - Observation des inclusions : liquides biphasées, cristaux aciculaires de gypse ou anhydrite, et parfois zones de croissance. Le Polariscope : - Confirmation du caractère anisotrope (biréfringent) et observation des figures d’interférence en lumière polarisée. - Distinction des macles polysynthétiques typiques (visibles en position d'extinction (filtres croisés)).Le Réfractomètre :- Mesure des indices de réfraction de la célestien : nα = 1.619–1.622, nβ = 1.622–1.624, nγ = 1.630–1.632 (biréfringence 0.009–0.011). - Limite : La surface souvent grenue ou altérée peut rendre la lecture difficile (utilisation d’un liquide d’immersion recommandée). Spectroscope à vision directe : - Bande d’absorption large vers **460 nm** (due au strontium), mais peu distinctive. - Absence de raies fines caractéristiques (contrairement aux minéraux chromifères ou terres rares). Balance hydrostatique : instrument diagnostique. - Densité mesurée : 3.96–4.00 (proche de la barytine, mais inférieure à celle de la anglésite). Lampe UVL (longueur d’onde 365 nm) : - Certains spécimens émettent une fluorescence blanche, crème, jaune-pâle ou rosâtre sous UV longs et bleue ou vert-clair sous UV courts. Parfois phosphorescente. Elle devient fluorescente et phosphorescente après chauffage (couleur vert-clair). Confusions possibles : Apatite bleue (RI plus élevé), cyanotrichite (plus fibreuse), ou verres teintés (isotropes).- Différenciation avec la barytine (BaSO₄) : Par la densité (barytine > 4.3) et les réactions chimiques spécifiques (test à la flamme : vert pour le baryum vs rouge pour le strontium).
La célestite est un minéral secondaire typique des environnements sédimentaires et hydrothermaux de basse température, se formant principalement dans les séquences évaporitiques et les dépôts diagénétiques. Sa genèse est étroitement associée à la précipitation des sulfates en milieu marin restrictif ou lacustre, où les eaux enrichies en strontium (Sr²⁺) interagissent avec les ions sulfate (SO₄²⁻) pour former des cristaux de SrSO₄. On la rencontre fréquemment dans les formations géologiques du Paléozoïque au Cénozoïque, plus particulièrement dans les bassins sédimentaires à évaporites (gypse, anhydrite) où elle cristallise dans les druses, les géodes ou en encroûtements fibreux. Les gisements les plus significatifs se localisent dans les séries carbonatées et les marnes, souvent associés à des minéralisations en barytine (BaSO₄) avec laquelle elle forme une série isomorphe complète. Des occurrences hydrothermales sont également décrites dans les filons à basse température (50-150°C) où la célestine précipite à partir de fluides riches en strontium d'origine crustale ou liés à l'altération des roches magmatiques alcalines. Les processus diagénétiques jouent un rôle clé dans sa formation, avec une mobilisation du strontium issu de la dissolution des aragonites et des feldspaths riches en Sr (ex : plagioclases). Les meilleurs cristaux proviennent de contextes géologiques où une lente cristallisation en milieu confiné (géodes) a permis le développement de macles en "queue d'aronde" caractéristiques. Les analyses isotopiques (δ³⁴S, ⁸⁷Sr/⁸⁶Sr) permettent de discriminer les sources du strontium (altération continentale vs sources hydrothermales) et de reconstituer les paléoenvironnements de dépôt. Les gisements économiquement exploitables se trouvent principalement dans les bassins évaporitiques du Permien (Allemagne, Pologne) et du Trias (Madagascar), ainsi que dans les séquences sédimentaires du Crétacé (Bassin parisien) et du Tertiaire (Afrique du Nord).Gisements :- Principaux : Madagascar, Angleterre (Bristol), Libye, Pologne, USA (Ohio) - France : Bassin parisien, VosgesLes meilleurs spécimens muséaux viennent souvent des géodes du Bassin de l'Ohio (Carbonifère) ou des filons hydrothermaux de Madagascar (Trias).
La célestine, le principal minéral de strontium, joue un rôle crucial dans plusieurs applications high-tech et industrielles en raison de ses propriétés physico-chimiques uniques. Après transformation en carbonate (SrCO₃) ou nitrate de strontium (Sr(NO₃)₂), elle possède de grandes capacités électro-chimique.Industrie électronique :- Production de verres spéciaux pour écrans CRT (tube cathodique) et LCD, où le strontium améliore l'absorption des rayons X- Fabrication de ferrites strontium (SrFe12O19) pour aimants permanents haut de gamme- Composant des céramiques ferroélectriques (ex: titanate de strontium SrTiO₃) utilisées en microélectroniquePyrotechnie et défense :- Le nitrate de strontium (dérivé) produit la couleur rouge vive dans les feux d'artifice (émission à 606 et 688 nm)- Utilisation dans les fusées éclairantes et signaux de détresse militairesApplications nucléaires :- Le strontium-90 (produit de fission) est utilisé dans les générateurs thermoélectriques à radioisotopes (RTG)- Étude des propriétés de SrSO₄ comme analogue naturel des sulfates de radium dans la recherche sur le stockage des déchets nucléaires.Recherche scientifique :- Traceur géochimique en paléoocéanographie (rapports ⁸⁷Sr/⁸⁶Sr).- Étude des processus diagénétiques dans les bassins sédimentaires.- Matériau modèle pour l'étude de la solubilité des sulfates en géochimie des fluides.Nouvelles technologies :- Développement de batteries à flux au strontium (stockage d'énergie).- Recherche sur les supraconducteurs à base de cuprates de strontium.- Potentiel dans les cellules photovoltaïques de nouvelle génération.- Utilisation comme matériau de scintillation (détection de rayonnement).- Développement de catalyseurs à base de strontium pour la réduction des NOx.
La célestine appelée aussi célestite, est une pierre très dense qui provient essentiellement de Madagascar. Cette célestine, issue de géodes immergées, sont entièrement recouvertes par l'océan indien 9 mois de l'année ! Leur dureté est assez faible : de 4 à 5, mais leur densité est remarquable : quatre fois plus lourdes que l'eau.
Pour conserver toute l'intensité de la lumière bleu ciel de chaque druse de célestine, protégez votre pierre du rayonnement direct du soleil. Utilisez également un petit sac en tissu ou en soie si vous portez votre pierre, pour bien là protéger des chocs.Issue de l'océan Indien, ces cristaux de célestine sont immergés à une dizaine de mètres sous l'eau de mer dans le nord de Madagascar. Elles sont composées d'amas cristallins compactés sous forme de concrétions d'une gangue d'argiles et de roches sedimentaires.
La célestine est un minéral découvert très récemment (époque des lumières XVIIIe siècle). De Pline l'Ancien dans ses ouvrages du Ier siècle, ou les vestiges helléniques, il n'y a malheureusement pas de traces écrites sur cette merveilleuse pierre bleue naturelle.
- Rare minéral à calmer profondément le mental et à le canaliser. Cristal d'ancrage.- Véritable outil vibratoire permettant de retrouver une profonde Paix spirituelle.- En méditation, ce minéral active le centre (chakra) du coeur et de la gorge ; vibrations imprégnées d'énergies Divines. - D'après J.Hall en lithothérapie : la célestite élimine les toxines et met de l'ordre au niveau cellulaire.